Jean-François Copé reconnaît les erreurs du sarkozysme !
Bon, allez, soyons honnête, s'il l'a fait, c'est involontairement, mais quand même !
Donc, hier, à l'occasion de la sortie de son livre programme, Mr Copé pioche directement dans le vocabulaire du FN et parle de racisme anti-blanc. Seulement voilà, s'apercevant le lendemain qu'il est peut-être allé trop loin pour une frange de la droite, et qu'il risque d'être assimilé de plus en plus à l'extrême-droite, il rétropédale (oh ! un peu, pas trop quand même), et nous dit qu'un des problèmes de la France aujourd'hui, c'est la formation de ghettos, qu'il faut donc déghettoïser (ici), et que selon lui, le "racisme anti-blanc" viendrait selon lui "de l’ignorance, de l’inculture, de l’absence de structures éducatives suffisantes, d’encadrement qui devrait être renforcé".
En voilà donc une bien belle nouvelle, ce faisant Mr Copé reconnaît implicitement que la suppression de la carte scolaire qui permettait (mal certes, mais quand même) un semblant de mixité sociale, a été une erreur puisque cela a vidé les établissements en difficulté de leurs meilleurs éléments. Il admet donc également que les centaines de maires UMP qui préfèrent payer des amendes plutôt que construire des logements sociaux sont dans l'erreur. Enfin, ce sont les milliers de suppressions de postes dans l'Education Nationale, qu'il a lui-même approuvé en tant que député, qui n'auraient pas été une bonne chose.
Ces propos prouvent au moins une chose : Mr Copé, et avec lui une bonne partie de la droite, savent exactement ce qu'il faut faire pour le bien de ce pays. S'ils ne l'ont pas fait pendant 5 ans, voire 10 ans, c'est donc en totale conscience.