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Le Journal politique de Leunamme
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13 octobre 2012

Avec le concours de l'Union Européenne, prix Nobel de la paix, la Grèce sombre petit à petit dans chaos.

Pendant qu'à Oslo on décernait le prix Nobel de la paix à l'Union Européenne, à Athènes et en Grèce on devait être bien sceptiques. La Grèce est la principale victime de la crise économique, et les Grecs en prennent plein la tronche pour pas un rond. En l'espace de quelques années ils ont vu nombre de leurs acquis sociaux disparaître, leur pouvoir d'achat fondre comme neige au soleil, et la démocratie leur être confisquée. Tout cela au nom d'un dogme libéral encouragé et voulu par l'Union Européenne et qui oblige les pays à résorber leurs dettes avant de subvenir aux besoins de leurs populations.

Les Grecs subissent des coupes drastiques comme rarement on en a vu. Ils ont beau être mobilisés massivement depuis des années, rien n'y fait, ils ne sont plus écoutés par une classe politique qui a rendu les armes face aux lois du marché. Le comble du cynisme est d'ailleurs arrivé cette semaine quand Mme Merkel s'est payé le luxe de parader bras dessus bras dessous avec les dirigeants Grecs alors même que des milliers de personnes criaient leur colère dans la rue.

L'Union Européenne, censée protéger et défendre les populations qui la compose ne fait que contribuer à les exposer à la violence économique la plus brutale. Les Grecs ont été abandonnés au nom d'une idéologie sectaire et inefficace. Mais malheureusement comme souvent, l'obscurantisme capitaliste finit toujours par engendrer des maux plus forts que lui. Si on n'y prend pas garde, la Grèce en prend tout droit le chemin. La montée fulgurante d'un parti qui se revendique clairement du nazisme en est la meilleure expression, d'autant plus que cela se conjugue avec la retour d'un certain fanatisme religion et la généralisation des violences policières (Lire absolument ici et ).Dans un pays où la démocratie est récente et a toujours été fragile, rien de tout cela n'est anodin ? Ce qui est actuellement en place en Grèce, c'est une logique de guerre contre la population. Une guerre qui se ferait avec l'assentiment du prix Nobel de la paix.

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Commentaires
L
Gballand,<br /> <br /> Merci !
G
Intéressants, les liens que vous faites.
Le Journal politique de Leunamme
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